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Africa 16/11/2021

Argelia: Selon le PDG du groupe de valorisation des produits agricoles : «La baisse de semences de pomme de terre a touché certains lobbies»

«A travers la décision de réduire les importations de semences, nous avons touché à certains intérêts de lobbys qui n’ont rien à voir avec la production nationale. Je le répète, la semence existe.

Il n’y a pas de contraintes d’approvisionnement, sauf que la sécheresse cette année a réduit les rendements dépendants également du suivi de l’itinéraire technique», explique le PDG de GVAPRO.

Si avant 2017, le recours aux importations de semences de pomme de terre était important avec des volumes oscillant entre 120 000 et 130 000 tonnes (pour des montants de120 millions de dollars par an pour faire face aux besoins locaux, ces dernières années, les quantités de semences en provenance de l’étranger ont sensiblement baissé. Elles ont été réduites de 50%. Et pour cause, la production nationale arrive à satisfaire la demande, même si l’on continue à importer pour certaines variétés. C’est ce que nous a expliqué le PDG du Groupe valorisation des produits agricoles (GVAPRO), Belhanini Mustapha.

Comment expliquer alors ces perturbations sur le marché et cette flambée des prix de ce tubercule ? «A travers la décision de réduire les importations de semences, nous avons touché à certains intérêts de lobbys qui n’ont rien à voir avec la production nationale. Je le répète, la semence existe. Il n’y a pas de contraintes d’approvisionnement, sauf que la sécheresse cette année a réduit les rendements dépendants également du suivi de l’itinéraire technique», nous explique le PDG de GVAPRO. Preuve, en est, il y a eu une production de plus de 300 000 tonnes de semences cette année sur 2500 hectares. D’où cette décision de réduire les importations dont le coût est important à raison de 195 DA/q alors que la semence locale est cédée entre 50 et 60 DA. Autant alors, selon M. Benhanini, laisser les agriculteurs travailler en dehors des intérêts des uns et des autres sans les inciter à abandonner une filière qui a réussi à faire porter la production nationale de 20 millions de quintaux il y a quelques années, à 45 millions de quintaux actuellement.

sécheresse exceptionnelle

«Malgré la sécheresse exceptionnelle de 2021, la production est là. Nous déstockons régulièrement pour faire baisser les prix. Rien que lundi dernier, nous avons acheminé 600 tonnes des établissements de régulation de Boumerdès vers Alger et l’opération va se poursuivre», insistera-t-il comme pour rappeler que l’importation du tubercule ne s’impose pas alors que le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a fait état, lundi dernier, de la possibilité de recourir à l’importation exceptionnelle et provisoire de la pomme de terre pour casser la spéculation et réguler les prix. «Le recours exceptionnel et provisoire à l’importation de certains produits agricoles de consommation courante comme la pomme de terre est possible, notamment en cas d’insuffisance du produit en grandes quantités en raison de la sècheresse, la pandémie ou autres», a-t-il dit.

Le groupe s’engage par ailleurs à continuer à accompagner ceux qui travaillent dans ce segment. Il a pour principale mission de développer les semences de pomme de terre en collaboration avec le Centre national de contrôle et de certification (CNCC) chargé également de la gestion du catalogue officiel des variétés et des espèces. Le CNCC, qui évalue régulièrement les 25 établissements semenciers selon certains critères, apporte également une assistance technique aux producteurs de semences. La mise à niveau du laboratoire Sagrodev, situé à Sétif, après son entrée en activité en 2017 a d’ailleurs donné des résultats probants, selon M. Benhanini. Elle a permis de porter la production des mini-tubercules G0 (génération de base) à 1,5 million actuellement (en deux cycles). Comme résultats, la production en semences des classes Super-Elite (SE) et Elite (E) est en hausse. En 2021, elle a atteint pour la SE 18 000 tonnes contre 60 000 pour la E. Ces classes enregistrent d’importants rendements avec 450 qx/hectare pour la SE et 370 qxt/h pour la E. Ce qui fait que la production de semences de classe A destinées à la production de pomme de terre de consommation a atteint 400 000 à 450 000 tonnes/h pour des niveaux de production de 4,5 millions de tonnes sur une superficie de 165 000 à 170 000 hectares sachant que la consommation moyenne est de 100 kg/an/habitant. Des résultats qui ont poussé les pouvoirs publics à réduire les importations de semences.

Pour 2022, le groupe compte augmenter la production de la semence SE à 170 000 tonnes contre 150 000 tonnes, soit 514 000 tonnes de semence A. «En 2024, dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du secteur, on atteindra une production de 1,5 million de tonnes de A. On va même exporter», souligne M. Benhanini. Ce sont autant de chiffres qui montrent que l’Algérie peut largement se passer des importations de semences, toujours selon la même source, hormis pour quelques variétés produites dans certaines régions du pays et qui ne représentent que 15% des importations. Après la pomme de terre, GVAPRO compte travailler sur la production de la semence potagère également importée actuellement. Et ce, avec l’appui des fermes pilotes avec lesquelles le groupe a conclu des partenariats.

Fuente: https://www.elwatan.com/edition/economie/la-baisse-de-semences-de-pomme-de-terre-a-touche-certains-lobbies-10-11-2021


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