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Norte Am. 03/05/2020

Canadá: Le Canada croule sous les patates et cela pose problème

Le Conseil canadien de la pomme de terre a «requis» jeudi «des interventions d’urgence» au ministère fédéral de l’Agriculture afin de protéger le secteur des surplus.

Selon des informations de Global News obtenues dimanche, le Conseil qui représente mille producteurs du pays a envoyé une lettre à la ministre, Marie-Claude Bibeau, qui fait état d’un défi de surproduction, qui pourrait entraîner, à long terme, une pénurie. 

Environ 4,8 millions de tonnes de pommes de terre ont été récoltées en 2019, pour une valeur estimée de 1,3 G$. Environ deux tiers de cette récolte se retrouvent dans des usines de transformation en frites, pommes de terre rissolées et autres produits surgelés. 

Les transformateurs, comme McCain’s ou Cavendish Farms, envoient ensuite la grande majorité de leurs produits aux restaurateurs. Mais avec des restaurants fermés ou fonctionnant seulement à emporter, la demande a pratiquement disparu et les transformateurs n’achètent plus de pommes de terre fraîches. 

En conséquence, un quart de la récolte de l’année dernière, soit 1,4 million de tonnes représentant 320 M$, est encore entreposé à la ferme et personne ne veut les acheter, ce qui met en péril la production de cette année. 

Avec l’arrivée du printemps, les agriculteurs doivent planter en vue de la nouvelle récolte. Mais cette année, de nombreux fermiers vont revoir leur plan, selon le Conseil. 

«Nous allons déjà planter probablement 15% de moins. C’est ce que les transformateurs nous ont dit de faire, a déclaré en entrevue à Global News Pat Owen, cultivateur à Carman, au Manitoba, qui n’a pas réussi à vendre 2 M$ de pommes de terre, soit la moitié de ses revenus. Mais rien ne garantit que si l’économie ne se redresse pas, nous serons en mesure de vendre la récolte de l’année prochaine.» 

Les professionnels de la pomme de terre expriment ainsi les mêmes inquiétudes sur l’avenir que d’autres secteurs alimentaires, comme ceux du bœuf, du porc et des fruits de mer, qui, pour leur part, craignent une pénurie. 

Si les experts du secteur agricole ont estimé que le Canada ne court pas à la famine, ils reconnaissent que ces problèmes de chaîne d’approvisionnement pourraient entraîner des prix plus élevés et des pénuries temporaires de certains produits spécifiques.

Fuente: journaldemontreal.com


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