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Oceania 24/09/2019

Polinesia: LA PRODUCTION DE PATATES, PAS RENTABLE, EN CHUTE LIBRE

Afin de soutenir les producteurs de pommes de terre de Rimatara, désormais seule île du fenua à en cultiver, le conseil des ministres a décidé de libérer les prix de la pomme de terre locale, en la sortant de la liste des produits de grande consommat

La production de pommes de terre s’écroule d’année en année. (© archives LDT)

Selon le Pays, cette mesure permettra aux agriculteurs de fixer leurs prix de vente pour une meilleure prise en compte de leurs coûts de production, qui varient fortement selon les années de récolte en raison du prix des semences et des aléas climatiques.

Car la production s’écroule d’année en année. Il y a cinq ans, la production dépassait encore les 500 tonnes. Un chiffre divisé par plus de cinq aujourd’hui.

“La production de pomme de terre n’est possible en Polynésie française qu’aux Australes pendant la saison fraîche car c’est une culture de climat tempéré qui n’apprécie pas les fortes chaleurs”, explique la Direction de l’agriculture.

“Elle était auparavant pratiquée sur Tubuai, Rurutu et Rimatara. Mais depuis quelques années, les producteurs de Rurutu l’ont abandonnée pour des raisons foncières, à cause de la perte des terrains mécanisables longeant la piste de l’aéroport. Et ceux de Tubuai également par manque de rentabilité.”

La production de ‘umara’a demande d’engager des frais importants à la plantation, en particulier l’achat des semences, et ses résultats sont jugés trop aléatoires. La Direction de l’agriculture précise que l’alternance des intempéries et des dégâts dus à la bactériose avait déjà réduit le nombre de producteurs.

Les dernières campagnes de 2016 et 2017, déficitaires suite à d’importants épisodes pluvieux qui ont détruit les plantations, ont fini de dissuader les derniers planteurs de Tubuai, qui se sont orientés vers la carotte.

Quotas d’importation et prix fixés

Afin de protéger la commercialisation des pommes de terre locales, la pomme de terre figure sur la liste des produits dont l’importation est contingentée par arrêté fixant le régime d’importation des produits soumis au contrôle du commerce extérieur.

Ainsi lorsqu’une production locale est annoncée, des quotas d’importation sont proposés en conséquence par la conférence agricole. En contrepartie, et considérant que la pomme de terre est un produit alimentaire de base, le prix de la pomme de terre locale est réglementé et fixé par un arrêté du conseil des ministres.

Un texte qui précise que le prix maximal de vente à la production des pommes de terre de conservation d’un calibre supérieur ou égal à 40 millimètres est fixé à 120 F/kilogramme. Le prix de vente des pommes de terre nouvelles est par contre libre. “En 2010, les producteurs de pomme de terre avaient déjà sollicité une augmentation du prix de la pomme de terre consécutive, déjà à l’époque, à l’augmentation du prix des semences et des engrais”, rappelle la Direction de l’agriculture.

Le Service du développement rural (SDR) avait préconisé, sur la base de l’évaluation des charges d’exploitation, d’augmenter le prix de la pomme de terre locale de 110 F/kg à 125 F/kg.

Sur proposition de la Direction générale des affaires économiques (DGAE), pour pallier cette augmentation des charges de culture des producteurs de pommes de terre locales, le prix de la pomme de terre a été augmenté de 110 à 120 F/kg et la marge de commercialisation des semences de pomme de terre a été limitée à 20 % en les incorporant à la liste des produits de grande consommation.

Désormais, les prix sont libres sans que cela constitue pour autant une garantie de rentabilité ni de relance de la filière.

D.G

82 tonnes produites à Rimatara en 2018

En 2018, les producteurs de Rimatara regroupés au sein de trois coopératives ont planté 18 tonnes de semences sur sept hectares pour un rendement obtenu de 82 tonnes. “Soit un rendement de 12 T/ha et un taux de multiplication, c’est-à-dire le rapport poids de pommes de terre récoltées/poids de semences plantées d’environ 5, ce qui est extrêmement faible”, indique la Direction de l’agriculture, qui précise qu’en Nouvelle-Calédonie, le taux de multiplication en année normale est de 20 à 25.

Dans ces conditions, la culture de la pomme de terre ne peut pas être rentable. D’où la demande des producteurs de Rimatara d’augmenter le prix de la pomme de terre.

Fuente: http://www.ladepeche.pf/production-de-patates-rentable-chute-libre/


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